LES DENSITÉS – Siguifin

« Siguifin » est une création chorégraphique qui se nourrit de la richesse et de la diversité de trois jeunes danseurs(ses) issu(e)s du Mali, Burkina Faso et Sénégal.
« Siguifin » signifie être magique en bambara. Cette nouvelle création est le fruit d’un processus d’écriture chorégraphique à plusieurs mains inspiré du jeu du cadavre exquis à la création chorégraphique pour donner naissance à un monstre magique.

A partir du brassage des gestuelles issu du travail en résidences de création, Amala Dianor a tissé un fil rouge, une toile qui relie et respecte les trois propositions chorégraphiques pour habiller cet être magique. Ils/ elles sont les représentant(e)s de la jeunesse africaine: quel est leur présent, quel futur construisent-ils ensemble en dialogue les uns avec les autres?

La recherche menée par la chorégraphe Naomi Fall sur les individualités, et les questionnements qui se dégagent de cette réunion de la jeunesse active de ces trois pays, permet au chorégraphe Ladji Koné de confronter les danseurs à travers leurs personnalités par le biais d’une réflexion basée sur l’écoute et la cohésion de groupe. Alioune Diagne interroge les cultures des danseurs de ces trois pays voisins, mais qui ne se ressemblent pas. La recherche sur les techniques de danses de chacun est pont entre ces frontières.

©  Jérôme William Bationo

Dans le cadre de la biennale de danse SUR QUEL PIED DANSER ?, organisée sur tout le territoire de la communauté urbaine par GPSEO. La biennale, coordonnée par le CDLD (Centre de la Danse Pierre Doussaint, Les Mureaux) met en avant la danse sous toutes ses formes.