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Un territoire riche de ses diversités

Seule intercommunalité de la grande couronne de plus de 400 000 habitants, Grand Paris Seine & Oise se révèle être la communauté urbaine la plus peuplée de France. Son envergure lui permet de se placer au treizième rang national des Établissements publics de coopération intercommunale.

Vignette

Contrairement à la quasi-totalité des grandes intercommunalités, Grand Paris Seine & Oise n’est pas constitué autour d’une grande ville qui polarise les bourgs alentours.

Un territoire polycentrique

Le territoire est profondément « polycentrique », organisé autour de quatre pôles :

  • le bassin de vie du Mantois à l’Ouest autour de Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Magnanville et Buchelay ;
  • au centre Aubergenville, Les Mureaux, Meulan ;
  • à l’Est, Poissy et Achères qui polarisent toute la boucle de Chanteloup ;
  • au Nord-Est, Conflans-Sainte-Honorine qui se positionne comme le trait d’union avec l’agglomération de Cergy-Pontoise.

Plus globalement, la diversité de la communauté urbaine s’applique aussi bien à la géographie avec des vallées, des coteaux ou des plateaux qu’à l’urbanisme avec des villages, des bourgs ruraux, des villes de taille intermédiaire ou des centres urbains importants.

Une longue histoire liée au fleuve

L’activité en vallée de Seine remonte au Moyen-Âge. Territoire de chasses royales, de labourage et de pâturage, cette partie de la vallée de Seine se développe très tôt de part et d’autre des ponts (Mantes/ Limay, Meulan/Les Mureaux et Poissy/ Carrières-sous-Poissy). Ces villes-ponts sont des lieux d’échanges importants et de Saint-Germain-en-Laye à Mantes-la- Jolie, les voies royales qui deviendront, au Nord, la RD190 et au Sud, la RD113 sont des axes majeurs. Au XVIIIe siècle, les coteaux se développent avec l’implantation de bourgs qui surplombent une vallée agricole fertile. Le territoire connaît ensuite un essor à partir de ses réseaux, d’abord avec l’arrivée de la ligne de chemin de fer rive gauche Paris-Rouen-Le Havre (1843) puis rive droite, en 1892, avec la ligne Paris-Mantes par Conflans qui suscite un engouement pour la villégiature en bord de fleuve. Les impressionnistes s’inspirent aussi largement des atouts paysagers et architecturaux de la vallée de Seine.

Après les gares et la voie ferrée, c’est l’autoroute reliant la capitale à la Normandie qui structure ensuite le développement du territoire à partir du milieu du XXe siècle. La chenalisation de la Seine va donner un nouvel élan démographique et économique, favorisant ainsi l’essor industriel. Durant « Les 30 glorieuses » et jusqu’au début des années 1970, de grands sites industriels, liés pour la plupart à l’activité automobile, s’implantent. Cette croissance s’accompagne de la construction des grands ensembles et de zones pavillonnaires indispensables pour le logement des salariés.

La vallée de Seine doit ensuite faire face à la désindustrialisation et à la concurrence du développement des villes nouvelles comme Cergy-Pontoise ou Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle bénéficie d’une Opération d’intérêt national à partir de 2007 pour relancer une dynamique de développement. C’est maintenant la communauté urbaine qui est chargée de poursuivre et d’amplifier ce renouveau.