Une agriculture très variée

Contrairement à la tendance régionale, l’agriculture sur le territoire de GPS&O n’est pas essentiellement tournée vers la céréaliculture. Elle propose une variété d’exploitations spécialisées, y compris d’élevages. Que ce soit sur les plateaux céréaliers ou la vallée maraîchère et arboricole, l’agriculture, qui occupe 37% de l'espace, est dynamique.

Le territoire communautaire est principalement marqué par des sols argilo-limoneux et sableux dans les vallées, propices aux cultures spécialisées et des sols limono-argileux profond sur les plateaux, adaptés aux céréales. La répartition s'organise dont naturellement autour des plateaux céréaliers et de la vallée de Seine qui abrite des cultures variées.

Sur les plateaux agricoles

Plateau céréalier du Vexin : avec ses limons profonds, il accueille principalement des grandes cultures avec une frange de polyculture-élevage aux alentours des buttes de l’Arthies
Plateaux céréaliers du Mantois/Drouais : ses caractéristiques permettent de développer essentiellement des grandes cultures, avec quelques exploitations d’élevage dans les vallées secondaires
Coteaux spécialisés des rives de Seine : sur ce plateau, se développent encore une arboriculture – historiquement présente – et du maraîchage haut de gamme mais aussi des céréales

En vallée de Seine

Agriculture périurbaine de la vallée de Seine : le secteur entre les pôles urbains de Mantes et des Mureaux est plutôt favorable aux cultures maraîchères qui se plaisent sur les sols sableux
Polyculture de la boucle de Guernes : impactée par les sablières, l'agriculture y est tournée vers la polyculture et accueille la dernière exploitation laitière du territoire
Secteur en reconversion de la boucle de Seine : la boucle de Chanteloup est marquée par des friches issues de la pollution des sols (épandage des boues). La reconquête de ces terres est orientée vers les productions biomasse et autres cultures (hors sol, phytoremédiation…). Ce secteur pourrait devenir une vitrine des productions innovantes du territoire

23% d'espaces forestiers

Les forêts occupent 23% du territoire. Cela représente une surface boisée totale de 12 521 ha, soit un taux de boisement légèrement supérieur à celui de l’Île-de-France (21%) mais inférieur au taux national de 28%. Une part non négligeable (18%) appartient aux collectivités publiques et est donc ouverte à la promenade à l'exception du secteur de l’Hautil en raison des dangers d’effondrement.

Quant aux boisements, fortement privés, ils sont très morcelés. Cette situation rend difficile la mise en place rapide d'une stratégie de gestion forestière. Sur l’ensemble du territoire de la communauté urbaine, la surface totale des parcelles privées est de 7 300 ha pour 12 920 propriétaires et 49 000 parcelles.