Place aux mauvaises herbes !

Celles qu’on appelle les « mauvaises herbes », « les herbes folles », « les herbes nuisibles » ou « les plantes dites spontanées » ne sont pas sales, elles sont mêmes les garantes d’un environnement sain. Préserver la biodiversité, c’est favoriser la présence des espèces végétales. Une « mauvaise herbe » entre deux pavés, c’est la preuve que la nature n’a pas disparu.

Les végétaux en milieu urbain améliorent notre qualité de vie. L’Homme fait partie de la nature, de la biodiversité, aujourd’hui hautement menacée et il en va de notre propre intérêt de la préserver.

GPS&O tend aujourd’hui vers un fonctionnement écologique et raisonné en pratiquant un désherbage intelligent par des techniques et des actions adaptées aux espaces à entretenir en ville.

Cela implique l’arrêt de l’utilisation des herbicides conformément à la réglementation du 1er janvier 2017*.

Les herbicides contiennent des substances dangereuses et se retrouvent dans l’eau, le sol et dans l’air. Ils menacent la biodiversité et sont dangereux pour notre santé.

Dans la même démarche, certains accotements ou espaces urbains bénéficient d’une coupe dite écologique consistant à faucher l’herbe à une hauteur plus élevée que par les pratiques passées pour un respect de la micro faune et préservation de la flore.

Finalement, retenons qu’une « mauvaise herbe », est un indicateur de bon état sanitaire et non de saleté. Sa présence indique qu’aucun herbicide n’a été appliqué récemment à cet endroit.