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Accès à une eau potable de qualité

Accès à une eau potable de qualité

Depuis sa création en 2016, la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O) gère la compétence « eau potable » sur l’ensemble du territoire.  Sur le territoire, l’eau est prélevée majoritairement en nappe souterraine. Assurer la qualité de l’eau des nappes et captages, c’est garantir une eau de qualité pour les habitants du territoire.

captages eau potable

 Ressources et captages

Pour alimenter en eau potable les 424 510habitants du territoire, 24 millions de m 3 d’eau pompés, traités et distribués chaque année via 1 842 km de canalisations.

Certaines ressources en eau utilisées pour la production d’eau potable sont parfois altérées par des pollutions essentiellement liées aux activités humaines (ex : nitrates ou aux produits phytosanitaires). Lorsque les enjeux de pollutions sont trop importants, les captages d’eau concernés sont alors classés comme captages « prioritaires » et/ou « sensibles ». La protection de ces ouvrages revêt un caractère stratégique vis-à-vis de la ressource en eau. 

Au titre du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) 2022 – 2027 du bassin Seine – Normandie sur les 103 captages d’eau potable présents sur le territoire de la communauté urbaine : 54 captages sont classés sensibles et 38 sont classés prioritaires. 

Enjeux et objectifs

Protéger nos ressources en eau durablement est désormais devenu essentiel. 

Pour cela, il s’avère nécessaire de :

  • Réduire les risques de pollutions souvent dus aux activités humaines, les risques de pollution de la ressource en eau ne sont pas sans conséquence. Qu’il s’agisse de pollutions domestiques, agricoles ou industrielles, la qualité de l’eau peut s’en trouver altérée.
  • Limiter les effets du changement climatique qui pourrait conduire à des épisodes de sécheresse plus intenses et fréquents. 
  • Maitriser le prix de l’eau. Capter l’eau dans le milieu naturel, traiter l’eau pour la rendre potable, stocker ou encore transporter l’eau potable a un coût.
  • Protéger l’eau revient à réduire les traitements pour la rendre potable et ainsi mieux maitriser le prix de l’eau potable 
  • S’adapter à la réglementation. En France, l’eau potable est l’aliment le plus contrôlé. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent depuis le captage dans le milieu naturel jusqu’au robinet du consommateur. Les normes sanitaires ne cessent d’évoluer et protéger la ressource reste un premier pas indispensable permettant de répondre aux exigences réglementaires.

Comment protéger la ressource en eau ? 

Les deux principaux outils qui permettent de maintenir ou d’améliorer la qualité de l’eau brute (avant potabilisation en station) sont :

Le périmètres de protection de captage

Les périmètres de protection réglementaires visent à protéger la ressource en eaux vis-à-vis des pollutions ponctuelles et accidentelles. L’instauration de ces périmètres réglementaires est obligatoire depuis la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et cette procédure conduit à la rédaction d’un arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique

Les trois périmètres de protection sont déterminés en fonction de risques de pollutions et de la vulnérabilité du captage. 

Les interdictions, prescriptions et recommandations inscrite dans l’arrêté préfectoral sont proposées en conséquence :

  • Un périmètre de protection immédiate (PPI) : correspond au terrain d’implantation des captages et leurs abords immédiat. Il doit être acquis, clôturé et entretenu par la collectivité. 
  • Un périmètre de protection rapproché (PPR) : les activités, constructions ou stockages à risques pouvant nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux y sont réglementés voire interdits. Des servitudes d’utilité publique y sont définies et s’imposent aux usagers et propriétaires des parcelles situées sur ce territoire.
  • Un périmètre de protection éloignée (PPE) : La définition d’un tel périmètre est facultative. Son objectif est de renforcer la protection du captages en réglementant les activités et installations.

Le Bassin d’Alimentation de Captage 

Une Aire ou Bassin d’Alimentation de Captage (AAC) correspond aux surfaces sur lesquelles l'eau qui s'infiltre, ou ruisselle, participe à l'alimentation de la ressource en eau prélevée au captage d'eau potable. 

Cette zone est délimitée dans l'objectif de lutter contre les pollutions diffuses qui risquent d'altérer la qualité de l'eau prélevée. Il délimite un territoire où des actions volontaires sont mises en œuvre pour limiter les pollutions diffuses et pour sensibiliser tous les acteurs.

 

Comment assurer une eau de qualité ? 

Afin de garantir une eau de qualité aux habitants des communes du territoire, la Communauté urbaine et ses délégataires, s’assurent en permanence que l’eau distribuée n’est pas susceptible de porter atteinte à la santé humaine. 

C’est pourquoi, en amont des traitements pour rendre l’eau potable et assurer sa qualité sanitaire, l’évolution de la qualité de l’eau en nappe fait l’objet d’un suivi rigoureux et régulier.

De plus, comme pour l’ensemble des ressources du territoire national, l’Agence Régionale de Santé (ARS) assure le contrôle sanitaire des eaux captées, traitées et distribuées. 

Vous pouvez retrouver les analyses effectuées sur l’eau que vous consommez à votre robinet sur le site du ministère de la Santé.

Infos pratiques

Pollution diffuse : contamination par une substance indésirable dont l'origine n'est pas ponctuelle (comme un déversement accidentel) mais issue d'une multitude de sources dispersées dans l'espace et dans le temps, difficilement identifiables.

Mis à jour le
19/06/2024