Vente ou cueillette à la ferme, magasin chez le producteur, distributeur automatique, camion itinérant et bien sûr marchés locaux : il existe mille et une façons de manger local, un mode de consommation en plein essor !  

Les bonnes adresses du territoire sont répertoriées sur une carte gratuitement mise à disposition par la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise. 

 On y trouve tous les produits et le savoir-faire des exploitants de GPS&O, répartis sur l’ensemble du territoire. De quoi concocter réaliser de bons repas du terroir et des menus « 100% saveurs GPS&O »   pour le plaisir des petits et des grands. 

Où trouver la carte “Manger local” 2025 ? 

Ce nouvel  outil du manger local est gracieusement mise à disposition dans les 73 mairies du territoire, les équipements culturels dont ceux de GPSEO, les offices de tourismes et chez les producteurs cités. Elle est munie d’un QR-code permettant d’avoir accès à sa version numérique à tous moment et de la mettre dans toutes les poches.  

Plus qu’un simple phénomène de mode, manger local connait un succès grandissant auprès des consommateurs. Les circuits courts garantissent la fraîcheur des aliments et améliorent leurs qualités gustatives et nutritionnelles.  

La consommation locale permet de soutenir les exploitations du territoire, de maintenir des paysages ruraux et de valoriser le travail des agriculteurs et des artisans. Acheter auprès des producteurs locaux contribue à sauvegarder la richesse agricole et la spécificité des terroirs. Une nécessité quand on sait que 75% des variétés agricoles cultivées dans le monde ont disparu depuis 1900 selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. 

 Manger local permet aussi de préserver l’environnement et de réduire l’empreinte écologique en diminuant les transports et donc les émissions de gaz à effet de serre. 

L’écosystème local renforcé 

Ce mode de consommation représente un enjeu important sur un territoire comme GPS&O dont 40 % est couvert par des surfaces agricoles. Même si la grande majorité de ces espaces sont dédiés aux grandes cultures, certaines exploitations produises des fruits et légumes variées ou accueillent des animaux d’élevage. Au total, on y trouve une centaine d’exploitations dont une quinzaine dédiée à l’agriculture biologique. La volonté de respecter les saisons se traduit par un mode de production moins énergivore, en évitant par exemple les cultures sous serres chauffées. 

Les circuits courts génèrent enfin des emplois de proximité et favorisent la création d’entreprises de production et de distribution. Il existe en Île-de-France plus de 15 000 producteurs alimentaires, sociétés de métiers de bouche et PME artisanales (produisant miel, chocolat, fromages, huiles, pain...).