Sobriété énergétique : le Marché Global de Performance Energétique (MGPE)
Sobriété énergétique : le Marché Global de Performance Energétique (MGPE)
La Communauté urbaine tend à mettre en place des politiques énergétiques efficaces et durables au niveau local. Elle s’engage déjà à réduire son empreinte énergétique en adoptant des mesures pour optimiser sa consommation d'énergie. Les actions visant à améliorer l'efficacité énergétique se traduisent par une utilisation plus judicieuse et optimisée de l'énergie dans les bâtiments publics et les infrastructures communautaires. A la clé : des émissions de gaz à effet de serre réduites et des économies financières significatives sur le long terme.
Réduire les dépenses énergétiques des bâtiments communautaires
La direction des bâtiments de la Communauté urbaine joue un rôle central pour l’atteinte des objectifs, en répondant à toutes les dispositions règlementaires qui convergent vers une plus grande sobriété énergétique.
L’instauration d’un Marché Global de Performance Energétique (MGPE), qui définit à travers son cahier des charges des cibles à atteindre pour réduire toute source de dépense énergétique, a permis d’engager des modernisations des installations de chauffage de ventilation et de climatisation dans les bâtiments communautaires du territoire. Le MGPE répond aux objectifs du Grenelle de l’environnement et de la COP21 ainsi qu’au décret tertiaire.
Débuté à l’été 2020, il a pour but de diminuer les consommations énergétiques et d’optimiser les équipements techniques. Il agit sur trois axes :
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Fourniture d’énergie ;
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Maintenance et entretien courant ;
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Gros entretien et renouvellement.
Ce marché concerne les piscines, la patinoire, le théâtre de la Nacelle, le conservatoire, les médiathèques et les bâtiments administratifs. Le suivi énergétique est assuré par l’installation de compteurs et la mise en place d’une température maximale à ne pas dépasser. Ces travaux seront financés pour partie en certificat d’économie d’énergie (CEE) et les prestataires feront, à leur charge, les investissements relatifs à l’isolation thermique.
Sur un principe d’exemplarité, ces équipements sont désormais moins énergivores et la Communauté urbaine a mis en place un certain nombres de mesures dans le cadre des mesures gouvernementales (fermeture des piscines et la réduction de température de l’eau et l’air) qui ont largement ont contribué la réduction de sa consommation énergétique.
Sur le plan investissements, GPS&O a dressé un plan pluriannuel d’investissement qui vise des travaux de rénovation à dominante thermique énergétique. Ces programmes ont un double objectif : la modernisation du patrimoine et faire face aux impératifs du décret tertiaire.
Diminuer la facture énergétique de l’éclairage public
L’éclairage public représente plus de 80% de la facture énergétique sous contrat de la Communauté urbaine. Le MGPE a objectif de réaliser 65 % d’économies d’énergies suite au remplacement entre 2020 et 2028 des éclairages classiques par des lanternes LED. L’abaissement de la luminosité est également prévu dans ce marché, une fonctionnalité qui présente l’avantage de combiner les économies d’énergie avec la lutte contre la pollution lumineuse et la préservation de la faune nocturne
Aux cumuls la Communauté urbaine aura réalisé fin 2024 :
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le remplacement de 18 004 lanternes soit environ un tiers du parc (sur un objectif à 45 000 points lumineux pour 2028)
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la rénovation ou le remplacement de plus de la moitié des armoires d’éclairage public ;
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la rénovation de 40% des carrefours à feux.
Avec à la clé un gain énergétique aux alentours de 70-75% en moyenne de gain en KWatt consommé par lanterne.