Rimbaud, Cavalcades !

Jouer à raconter la vie du poète, par bribes, en superposant les temporalités, comme on pourrait le faire autour d’un feu de camps
lorsqu’on raconte les souvenirs que nous
avons avec quelqu’un.
Donner corps à l’entourage proche du poète : sa famille, ses amis, ses collègues en Afrique (qui ne savaient rien de sa poésie) telle une galerie de portraits. Nous nous en tiendrons au faits rapportés et vérifiés dans les biographies les plus récentes.
Et en s’inspirant des descriptions de sa voix, de ses attitudes corporelles pour tenter de l’incarner lui. « Avec sa dégaine étrange, toujours l’épaule gauche loin devant la droite, rarement gai, il avait le talent de réjouir son auditoire par ses anecdotes avec des mots si drôle qu’on se demandait
d’où il pouvait les tirer. »