Pierre Bédier, Président du Département des Yvelines, Jehan-Éric Winckler, sous-préfet de Région, Cécile Zammit-Popescu, Présidente de GPS&O, Cédric Aoun, Maire de Triel-sur-Seine et Paul Keurinck, Directeur Général Développement et Acquisitions d’Urbasolar ainsi que de nombreux élus étaient présents pour la coupe du ruban de la centrale solaire.

Un engagement en faveur d’une énergie d’origine renouvelable

Lancé en 2018, le projet est né d’une volonté du GPS&O et la Commune de Triel-Sur-Seine de développer les énergies renouvelables sur le territoire en reconvertissant et en valorisant des terrains dégradés. Désigné par la Communauté urbaine comme maître d’œuvre, URBASOLAR a effectué les études et démarches administratives ainsi que l’installation, et assure la gestion et la maintenance de la centrale.

Fermée en 1990, l’ancienne décharge de déchets ménagers a reçu des couches de remblais successifs par des déchets inertes jusqu’en 2023 afin de conforter sa stabilité et son confinement en vue d’y accueillir un ouvrage solaire. Pour GPS&O et la commune de Triel-Sur-Seine qui portent le projet, aux côtés du Groupe Urbasolar, ce parc solaire contribue aux objectifs locaux et nationaux de production d’énergie décarbonée de réduction de gaz à effet de serre.

La centrale solaire s’étend sur 19,2 hectares. Construite sur des longrines afin de ne pas impacter la couverture d’étanchéité des casiers de déchets, elle développe une puissance de 19,5 MWc (mégawatt crête). Elle produira chaque année environ 21 000 MWh (mégawattheure), l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 10 350 personnes soit 83 % de la population de Triel-sur-Seine. Le parc photovoltaïque a par ailleurs fait l’objet d’un engagement fort de la part des citoyens (du département et des départements limitrophes) au travers du financement collectif. 

Un projet accompagné de mesures environnementales

Au-delà de sa revalorisation, le site a également bénéficié d’une attention particulière de la part d’Urbasolar en termes d’intégration dans son environnement et de préservation des milieux naturels et de la biodiversité. Des haies bocagères ont été implantées à la limite ouest des terrains afin de limiter les perceptions visuelles vers le projet et maintenir un corridor écologique destiné aux oiseaux et chauves-souris. Des abris et nichoirs à l’attention de ces dernières seront d’ailleurs installés. La création d’habitats pour le lapin de Garenne et un réensemencement du site à partir de graines indigènes sont également prévus.