Le budget primitif 2025 de GPS&O est voté
Le budget primitif 2025 de GPS&O est voté
Les élus ont adopté à la majorité le budget primitif de la Communauté urbaine pour l’année 2025 lors du Conseil communautaire du 19 décembre 2024. Son montant consolidé s’élève à 670 M€. Un budget ambitieux et raisonnable marqué par de nombreuses contraintes locales et nationales voté, pour la première fois, dès le mois de décembre afin de respecter pleinement le principe d’annuité budgétaire (améliorant ainsi la transparence) et de permettre une meilleure visibilité financière dès janvier. Avec ce budget primitif 2025, la Communauté urbaine confirme sa dynamique d’investissement en faveur du territoire et concrétise ses projets de proximité.
Un budget construit sur le premier PLF 2025 et ses impacts prévisionnels
Le PLF2025 induisait près de 12 millions de pertes pour GPS&O : réduction de la fraction de TVA-TH (-2,7 M€), de la fraction de TVA-CVAE (- 0,3 M€), du FCTVA (-2,2 M€), des fonds de réserve (-4,1 M€), de la dotation de compensation (-1,2 M€) ainsi que de la dotation de compensation de la réforme de la Taxe Professionnelle (-0,9 M€).
À cela, s’ajoute une hausse annuelle de 4 points du taux de cotisation à la CNRACL, soit une dépense supplémentaire de 0,62 M€.
Des recettes de fonctionnement en perte de vitesse
Pour la première fois, les recettes fiscales diminuent dans leur globalité et subissent le ralentissement de l’inflation ainsi que les mesures d’austérité des finances publiques.
En parallèle, GPS&O connaît, comme les autres collectivités, une baisse continue des dotations et participations de l’État : -4,8 % de dotation de compensation pour 2025 et une dotation d’intercommunalité maintenue, pour le moment, à l’identique à hauteur de 16,2 M€.
Des dépenses de fonctionnement maîtrisées
Au chapitre des dépenses, les charges à caractère général n’augmentent que de +1,9M€ en 2025 (contre + 4,9 M€ en 2024) et s’établissent à 69 M€. L’augmentation réelle (différence entre le nominal et l’inflation) n’est en fait que de 0,9% et réside essentiellement dans le coût des fluides, des fournitures et des prestations diverses (principe de révision des prix) qui restent élevés et progressent de 16,5 %.
Côté Ressources humaines, la Communauté urbaine poursuit une politique de progression raisonnable destinée à doter son territoire des moyens nécessaires à ses investissements. L’objectif est de compter 1160 agents (ce qui reste très en deçà des EPCI de même strate). À ce titre, 1,9 M€ sont destinés au recrutement pour 2025. À cela s’ajoutent la progression annuelle du GVT (+1,5M€), la politique d’apprentissage (+0,2 M€) ou, encore, l’augmentation contrainte de la CNRACL (+ 0,62M€).
Enfin, en ce qui concerne les autres dépenses telles que les atténuations de produits dont attributions de compensation (82 M€) ou les subventions aux associations (4 M€), celles-ci restent stables.
Les investissements et la proximité comme lignes conductrices
Si les recettes restent stables (53,3M€ en 2025 contre 53,2 M€ en 2024), l’accent est mis sur la poursuite des réalisations concrètes en dépenses d’investissement.
Les dépenses prévues au budget 2025 s’élèvent à 161,9 M€ et comprennent 144,32M€ en dépenses d’équipement, 10,1 M€ de remboursement du capital de la dette, 3,5 M€ au titre du remboursement de la TA et 3,9 M€ d’autres dépenses d’investissement (immobilisations financières et titres de participations). Ainsi, les dépenses d’investissement progressent de 28,44 M€ par rapport à 2024, essentiellement sur la voirie, les rénovations bâtimentaires ou les aménagements liés à la mobilité.
Les budgets annexes
Les déchets
Côté recettes, le budget est essentiellement alimenté par la TEOM évaluée pour 2025 à +2,5%. Cette faible augmentation est directement liée à la progression des valeurs locatives sur lesquelles la taxe est indexée. Figurent également parmi les recettes les « autres produits de gestion courante » principalement ceux de la revente des déchets d’emballages, papier ou verre (+2,8 %).
Ce budget annexe continue de bénéficier d’un financement d’équilibre via le budget principal à hauteur de 8 M€.
Côté dépenses, il est à noter que l’organisation optimisée des collectes sur 2025 permet une diminution de - 1,5 M€ de leur coût.
L’assainissement
Le budget annexe assainissement est proposé à hauteur de 51,8 M€ en 2025 contre 48,4 M€ en 2024, soit une hausse de + 3,4 M€ essentiellement due aux prévisions de travaux de réhabilitation et d’extension des réseaux.
L’eau potable
Ce budget s’établit en 2025 à 37,5 M€ pour ses dépenses d’exploitation et d’investissement, lesquelles prévoient notamment la rénovation de réservoirs et de châteaux d’eau ainsi que les travaux préparatoires au TRAM 13.
Enfin, côté dette, le budget principal supporte l’essentiel de la dette (66,4 %). %). L’encours global (tous les budgets) s’élève à 136,68M€ au 28 octobre 2024.
Quelques exemples de réalisations prévues sur ce budget
- la réhabilitation du Stade Nautique International (1,6 M€)
- la réhabilitation des piscines d’Andrésy (1,5 M€ ) et de Meulan (2,2 M€),
- la rénovation du théâtre de la Nacelle (0,35 M€),
- les travaux préparatoires à l’arrivée du TRAM13 (1M€),
- les aides économiques aux entreprises (1 M€),
- les casiers de lecture publique (0,7 M€),
- les aménagements liés à EOLE (5.8 M€),
- l’appel de fond pour les travaux de la passerelle Carrières-Poissy (2,5 M€ )
- la voirie (54,3 M€)