Ce projet ambitieux, signé par Cécile Zammit-Popescu, Présidente de GPS&O et Benoit Guiblin, Directeur régional Île-de-France de Dalkia le 21 octobre 2025, marque une étape majeure dans la transition énergétique du territoire.

Une énergie à 92 % décarbonée

Le principe d’un réseau de chaleur est simple et efficace : une chaufferie centrale produit de la chaleur, distribuée via un réseau de canalisations à plusieurs bâtiments (logements, équipements publics, entreprises…).

La chaleur produite repose majoritairement sur la combustion de bois issu de filières locales, complétée par un système de cogénération qui permet de produire simultanément chaleur et électricité.

D’ici 2030, une nouvelle source d’énergie viendra enrichir ce mix énergétique vertueux, composé notamment de chaleur de récupération issue de l’Unité de Valorisation Énergétique du Mantois et de l’usine d’incinération SARPI, située sur le port de Limay.

Le réseau permettra d’éviter 50 000 tonnes de CO₂ par an — soit l’équivalent de 25 000 voitures retirées de la circulation !

Un service élargi, pour tous

Entre 2026 et 2030, le réseau alimentera progressivement des résidences, établissements scolaires, hôpitaux et entreprises. Les usagers bénéficieront d’une énergie plus propre, à des tarifs compétitifs et stables. À titre d’exemple, l’hiver dernier, les foyers raccordés ont vu leur facture de chauffage et d’eau chaude réduite jusqu’à 40 % par rapport à une solution au gaz. 

Dans un contexte de volatilité des prix de l’énergie, le réseau de chaleur urbain offre, en outre, une stabilité tarifaire précieuse pour ses abonnés, en étant peu dépendant des énergies fossiles.  

Un projet solidaire et local

Au-delà des enjeux écologiques, le projet intègre une forte dimension sociale avec l’initiative « 100 000 heures pour l’insertion sociale ». Dalkia s’engage à favoriser l’emploi local en collaborant avec les régies de quartier, les Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI) et le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE).