Perdreauville
Situation. La commune se positionne sur le plateau du Mantois à 8 km environ au sud-ouest de Mantes-la-Jolie et à 12 km au sud du chef-lieu de canton, Bonnières-sur-Seine. Elle est limitrophe de Rosny-sur-Seine au nord, Jouy-Mauvoisin et Fontenay-Mauvoisin à l'est, Favrieux au sud-ouest, Le Tertre-Saint-Denis au sud, Ménerville au sud-ouest, Boissy-Mauvoisin à l'ouest et Bréval et Saint-Illiers-la-Ville au nord-ouest.
Le territoire communal, relativement étendu avec 1118 hectares (le double de la moyenne yvelinoise), est découpé en forme de T et s'étend sur 6 km d'est en ouest et 5,5 km du nord au sud. Il se trouve en grande partie sur le plateau à une altitude de 130 à 140 m mais est profondément entaillé dans sa partie nord-ouest par un vallon descendant vers le nord, creusé par le ru de Bléry qui se jette dans la Seine à Rosny-sur-Seine.
C'est un territoire essentiellement rural (95 %), l'espace urbain construit ne dépassant pas 44,5 hectares. L'espace rural est voué principalement à la grande culture céréalière mais une partie non négligeable, environ 20 %, est couverte de forêts dont environ 15%, de la forêt régionale de Rosny. L'habitat est groupé principalement dans le bourg centre, Perdeauville, excentré à la limite est de la commune. On compte plusieurs hameaux secondaires, dont le Petit Perdreauville et Apremont au nord, Hausse-Pied et La Verrière au sud.
Les communications sont assurées par voie routière, principalement par la RD 110, qui relie Mantes-la-Ville à Bréval et traverse le bourg et la RD 114 qui relie Rosny-sur-Seine à Saint-Illiers-le-Bois. La commune est également traversée par la ligne Paris-Cherbourg qui dessert une halte à Ménerville, à environ 2,5 km du bourg. La commune est aussi traversée par un sentier de grande randonnée, le GR 26, itinéraire reliant Paris à Deauville par la rive sud de la Seine, qui passe au Petit Perdreauville.
Histoire. Le nom de Perdreauville apparaît pour la première fois que dans une Charte de Cluny du 16 février 1168 sous la forme de Perita Villa, puis Prodrieinvilla vers 1250. Le nom de la commune dériverait d'un antonyme germain, Prodin et du suffixe villa signifiant « domaine » en latin.
La commune compte un patrimoine varié. L’église Saint-Martin, ancienne chapelle seigneuriale du XIe siècle, a été remaniée au XVIe puis en 1930. Le manoir d'Apremont est un château des XVe et XVIe siècle. Le château des Beurons est aujourd’hui en ruines mais 3 de ses arcades ont été installées dans un parc public dans le centre de Bonnières-sur-Seine.
Sur le plan du patrimoine naturel, le bois des Beurons qui fait partie de la forêt régionale de Rosny, un peu à l'est d'Apremont, abrite le « chêne Mademoiselle », âgé de 300 ans. On raconte que c'est à l'emplacement de cet arbre que le roi Henri IV a retrouvé Sully à son retour de la bataille d'Ivry.
Enfin, plusieurs personnalités sont liées à la commune : Sully (1559-1641) est né dans l'ancien château des Beurons, la duchesse de Berry (1798-1870) a vécu dans le manoir d'Apremont, l’académicien Gabriel Hanotaux (1853-1944) a résidé dans la commune, l’artiste d’origine belge Pol Bury (1922-2005) y a installé son atelier et y a vécu jusqu'à la fin de sa vie.
