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Cultures urbaines : le street art étend sa toile sur le territoire de GPS&O

 « Un mur, une œuvre », Clap 2ème ! Lancée en 2019 par la communauté urbaine, cette opération reflète la politique volontariste de GPS&O en faveur de la promotion des cultures urbaines, en particulier du street art. L’objectif : faire rayonner l’art dans l’espace public pour le rendre accessible à tous. Après Meulan-sur-Seine, Breuil-Bois-Robert et Gargenville, les quatre nouvelles communes, lauréates de l’appel à projet 2021 d’« Un mur, une œuvre » sont : La Falaise, Magnanville, Verneuil-sur-Seine et Achères. La phase de réalisation des fresques est programmée des mois d’août à octobre 2021

Un mur une oeuvre à la falaise

L’affiche de cette saison 2, réunit Abys, Jokolor, Adec et le collectif Ecstatic Playground en collaboration avec Zepha, des artistes reconnus sur la scène nationale et internationale. Foisonnement des styles, des inspirations et des techniques, leurs créations et leurs talents sont emblématiques de la vitalité du renouveau du courant muraliste. Une effervescence qui place aujourd’hui le street art au premier rang des mouvements artistiques contemporains.  

Conçue pour et avec les communes du territoire, « Un mur, une œuvre » est le pendant de l’opération « Graff ton équipement ». Également conduite par GPS&O, cette initiative consiste à proposer à des artistes, des équipements communautaires comme support d’expression. A ce titre, deux fresques géantes ont déjà été réalisées par le collectif Art’Osons sur les façades du stade nautique international Didier Simond et à l’entrée du conservatoire à rayonnement départemental à Mantes-la-Jolie par le duo d’artistes Monkey Bird. 

Grâce à ce mix entre aménagement urbain, culture et nouveaux usages de la ville, l’ambition de la communauté urbaine est de proposer, sur son territoire, un itinéraire muséal à ciel ouvert. 

La Falaise, école primaire des 3 tilleuls

Artiste ABYS  Du 2 au 8 août 2021 
 
Né en 1991 à Avignon, l’artiste Abys est établi à Nancy. Passionné par le dessin, il commence le graffiti à 16 ans et entreprend une formation de technicien des Arts Appliqués (BTS communication visuelle) pour mêler passion et métier. Il expérimente alors différentes techniques telles que l’illustration, la peinture, la sculpture, le pochoir, les affiches. 
 
Qu’il peigne des corps de femmes avec délicatesse, des marionnettistes effrayants ou des animaux féériques, Abys apporte toujours une touche de poésie. Ses peintures invitent au voyage, et nous embarquent dans des mondes colorés regorgeant de personnages étranges, inquiétants ou attendrissants. Il a développé à coup de crayon un bestiaire fantastique, du rat jazzman au raton laveur-voleur, qu’il recompose sur certaines fresques murales.  
 
Il réalise des œuvres personnelles dans la rue et participe à des expositions et des événements. L’artiste a plus d’une corde à son arc. Il navigue aussi bien entre les styles, figuratifs ou réalistes, qu’entre les supports. Dessin, peinture, graffiti, bientôt sérigraphie et tatouages, il veut explorer toutes les pistes artistiques. 

Magnanville, façade de l’ancienne mairie

Artiste :  JOKOLOR  

Du 23 au 27 août, une rencontre est prévue avec le club ado le 20 août pour les faire participer à la réalisation de la fresque le 23 août après-midi.  
 
Il commence à peindre sur les murs en 1998, et évolue dès 2005 vers des projets artistiques participatifs et des fresques collectives. 
 
Son travail se base sur la couleur et le ressenti, la démarche « de faire ensemble » devient aussi importante que le résultat esthétique final des œuvres. L’instantanéité de la création et l’esprit de collaboration dans la réalisation des œuvres favorisent naturellement le lien social.  
 
Il participe à des expositions et projets artistiques en réponse à des commandes de villes, collectivités, structures et personnes diverses en France ou à l’étranger. 
 
Début mai 2012, Jokolor lance un projet itinérant au niveau national basé sur la création artistique partagée, nommé « TOUR DE FRANCE EN COULEURS ». Ce projet lui a permis de sillonner le pays et réaliser plusieurs dizaines de fresques collectives. 

Verneuil-sur-Seine, école maternelle Françoise Dolto

Artiste : ADEC  

Du 20 au 30 septembre, une collaboration avec les élèves est prévue le 17 septembre, le principe recueillir leurs paroles comme source d’inspiration 
 
Né à Paris en 1985, Adec très vite attiré par tous les domaines qui touchent à la création. Installé depuis 2013 à Logrian, petit village du Piémont Cevenol, c’est à Paris qu’il découvre la peinture par l’art urbain dans les années 2000.  
 
Diplômé de l’Institut Van der Kelen, école de trompe l’œil à Bruxelles, la construction de son travail est basée sur un jeu de lignes et de couleurs qui forme un équilibre et offre une lecture d’ensemble.  
 
Il joue également sur les accumulations et superpositions, qui permettent de découvrir des éléments, souvent cachés au premier regard. Il compose avec différents outils et techniques (bombes, pinceaux ou rouleaux, gravures, encres, collage mais aussi sculpture, soudure).  

Achères, mur de la chaufferie du quartier des Champs de Villars

Artistes : collectif ECSTATIC PLAYGROUND en collaboration avec ZEPHA

Des ateliers d’initiation au street art sont prévus les 28 et 29 août dans le cadre de la fête des quartiers de la commune et des rencontres entre les habitants et les artistes courant septembre. Réalisation de la fresque du 13 au 30 septembre. 
 
Créée en 2013, l’’association Ecstatic Playground regroupe un collectif d’artistes – musiciens, photographes, vidéastes, peintres, plasticiens… Le collectif, évolue au gré des rencontres et affinités. Leurs activités sont multiples, complexes, mais ils défendent une idée aussi simple que fragile : la culture.  
 
Né en 1977, Vincent Abadie Hafez, alias Zepha, est un artiste qui vit et travaille à Toulouse. Il prend part au mouvement graffiti dès 1989. Formé aux arts graphiques, il enrichit sa pratique en se consacrant à l’apprentissage des techniques calligraphiques traditionnelles. Influencé par les travaux d’Hassan Massoudy et de Georges Mathieu, il développe un langage visuel singulier.  
 
Reconnu comme l’un des fondateurs de la calligraphie urbaine, il participe ainsi à la diffusion d’une esthétique nouvelle. Ses compositions abstraites, méthodiques et condensées, prennent place dans l’espace public à travers des œuvres murales monumentales, en Europe et au Moyen-Orient. L’expression gestuelle et la notion de mouvement sont deux ancrages fondamentaux de son processus créatif.