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Le B’O Boxing d’Achères, le petit club qui monte, qui monte…

Fondé en 2011 par l’ancien Boxeur professionnel Olivier Bonine, le club gravit les échelons à la vitesse d’un direct du gauche. Il attire des stars du ring et se consacre à la formation de futurs talents et à la transmission des valeurs du noble art.

SF

L’histoire débute il y a 8 ans dans un petit local. Quelques passionnés de boxe s’y retrouvent parmi lesquels des anonymes mais aussi un espoir de la discipline, un certain Tony Yoka ou sa future épouse Estelle Mossely, qui ne vont pas tarder à être tous deux les sacrés champions olympiques. On y aperçoit aussi le footballeur Blaise Matuidi s’initier à la boxe…

Rapidement, le B’O Boxing Achères passe de 60 à 280 adhérents. La raison de ce succès ? Le travail des bénévoles et du réseau d’Olivier Bonine, qui réussit à faire signer une pointure de la discipline : son ancien partenaire Souleymane M’Baye. Lorsqu’à 40 ans cet ex-champion du monde WBA des super-légers décide de remettre les gants, il choisit le club achèrois pour se lancer un dernier défi.

« Je veux montrer l’exemple aux jeunes »

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Il dispute alors plusieurs combats médiatisés qui participent à la renommée du club. « Je veux reboxer par pur plaisir et surtout pour montrer aux jeunes que lorsque l'on veut, on peut, rappelait Souleymane M’Baye en 2016. J'aimerais que ces valeurs les inspirent et cela, quel que soit leur sport. Ma démarche est de leur dire : « Va au bout de toi-même ». »

Fort de cette notoriété, les effectifs grossissent. Mathieu Kassovitz, qui prépare le tournage du film Sparring avec Souleymane M’Baye, vient y enfiler les gants. L’artiste a combattu pour les couleurs du B’O Boxing dans la catégorie boxe assaut (pratique de la boxe réservée aux Vétérans). L’acteur/réalisateur connaît le territoire puisqu’il a tourné La Haine à deux pas de là, à Chanteloup-les-Vignes, au milieu des années 90.

Des pépites à découvrir

combat 3

 

Pour rayonner, ce jeune club ne mise pas sur sa seule image. Il concentre avant tout ses efforts sur la formation. Le B’O Boxing compte aujourd’hui dans ses rangs plusieurs espoirs. Shannon Touré-Yoka a été sacrée pour la seconde fois championne de France chez les juniors et élue le 13 avril dernier révélation du tournoi internationale « Boxam » en Espagne par la Fédération de boxe européenne (EUBC). Tallya Brillaux a été médaillée d’argent au championnat du monde junior.

Les frères de Tony Yoka commencent aussi à se faire un prénom. Victor, finaliste du championnat de France en 2018 et Axel, 9e du championnat du monde junior en 2018. Thierry Ngounda s’est illustré dans l’un des plus grands tournois internationaux organisé en région parisienne en prenant la 2e place des Ceintures. Sabrina Flamand devrait, elle, disputer cette année le titre pour le championnat de France dans la catégorie des super-coq femmes.

Quant à Nasser Zorgani, mal-voyant et ambassadeur d’Handicap International, il s’est déjà frotté à l’ancien champion du monde Mehdi Sahnoune. 

Parmi ces talents formés au club, certains peuvent rêver de Jeux Olympiques. Tony Yoka, titré à Rio en 2016, a montré la voie.

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Une école de la vie

Cédric Edmont, président de B’O Boxing, prône les valeurs de dépassement de soi et de détermination. « Sur le ring, il faut respecter les règles établies et être courageux, résume-t-il. On tombe puis on se relève pour continuer d’avancer. C’est comme dans la vie. Voilà ce que nous voulons transmettre. »

Des valeurs qu’il veut faire partager au plus grand nombre. « Notre association est ouverte à tous, nous y cultivons un esprit convivial, insiste-t-il. Nous voulons aussi valoriser les vertus sociales et éducatives du sport. »

50% de féminines

Un indicateur ne trompe pas :  50 % des adhérents sont des femmes. Le club achèrois compte également une section handi-boxe, des cours loisirs et de de compétition pour les enfants, les ados ou les adultes.

À côté des activités sportives classiques, cette volonté d’ouverture se traduit par des animations sportives dans les lycées, des sensibilisations à l’handi-boxe auprès d’étudiants, la formation d’entraîneurs…

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