Orgeval

Situation. Le dernier recensement effectué par l’Insee en 2016 révèle que la commune de 15,3 km2 compte 6 401 habitants, appelés les Orgevalais. Deux grands axes routiers - l’A13 et l’A14 – qui irriguent les parties fortement urbanisées de l’ouest parisien, se rejoignent à Orgeval pour ne faire qu’un, marquant la transition entre des territoires à forte densité et d'autres intégrant des zones naturelles plus étendues. Nombreux sont les Yvelinois qui connaissent avant tout la zone commerciale bordant la RD 113, le long de laquelle s’égrènent des grandes surfaces commerciales spécialisées, depuis Chambourcy jusqu’à Orgeval.
Histoire. Des silex taillés et des lames de haches trouvés à Orgeval témoignent de l’existence d’un peuplement dès le néolithique. L’origine celtique du nom « Orgeval » (orc-val signifiant orée de la vallée) semble indiquer que le village était habité avant la conquête romaine. Cependant, les vestiges les plus anciens ne permettent de remonter qu’à la période gallo-romaine. À cette époque, il semble qu’Orgeval était un bourg important comme en attestent les tombes retrouvées à Saint-Marc et l’ancienne maçonnerie découverte lors des travaux effectués à la fontaine minérale d’Abbecourt. Deux voies romaines datant de cette période sont aujourd’hui appelées « Chemins aux Bœufs ».
Le centre-ville d’Orgeval est positionné au centre géographique du territoire, au croisement des anciennes voies de circulation. Cette situation a certainement conditionné le développement de ce noyau urbain en tant que bourg centre à partir du XVIIIe siècle. Structuré autour de la place de l’Église Saint-Pierre-Saint-Paul, le centre orgevalais regroupe la majorité des équipements publics (poste, mairie…), des petits commerces et des activités de services. La place de l’Église, constituant le cœur animé du village, accueille le marché tous les mercredis et samedis matins.
Le hameau de la Chapelle est un hameau très ancien, qui au XIIe siècle n’appartenait pas à Orgeval. En effet, la chapelle Saint-Jean faisait partie du fief de Tressancourt-le-Grand, resté longtemps distinct de celui des seigneurs d’Orgeval. Au XVIIe siècle, le hameau de la Chapelle est l’un des plus peuplés d’Orgeval. Il est structuré autour de la chapelle qui est entourée par un bâti traditionnel ancien. La deuxième couronne de constructions est formée d’un mélange de bâtis anciens et récents. Il s’agit d’un hameau essentiellement résidentiel.
Le hameau des Montamets est le plus ancien hameau de la commune. Il se compose d’un noyau ancien et traditionnel autour duquel s’est développée une urbanisation plus récente. Il est marqué par une relative mixité fonctionnelle. Les constructions traditionnelles sont implantées à l’alignement des rues de Montamets et de Morainvilliers formant un « village-rue ». On peut observer des styles de bâti hétérogènes (maison à colombage, toit de chaume, roche meulière, …).
Le hameau du Haut Orgeval regroupe plusieurs constructions anciennes, datant du XVIIIe siècle, principalement bâties en roche meulière. Puis l’urbanisation s’est développée le long des rues de Feucherolles, de la Vernade et du Haut Orgeval. Ce hameau résidentiel, entouré de parcelles servant à la culture céréalière ainsi qu’aux vergers et aux potagers, est le mieux inséré dans le paysage rural et agricole.
Le hameau du Tremblay est séparé du reste de la commune par l’autoroute A13 et la RD 113 et a connu un développement plus modeste.